Un peu d'histoire ferroviaire.
L'ancienne gare de Villecresnes fermée en 1953 était établie sur « la voie des roses », où passaient des trains utilisés par les rosiéristes pour que les fleurs soient livrées à Paris. La ligne ferroviaire, d'une longueur de 66,3 kilomètres, reliait à son apogée la gare de Paris-Bastille à la gare de Marles-en-Brie via Verneuil-l'Étang. De cette "voie des roses" ne reste aujourd'hui que le "chemin des roses".
La LGV Interconnexion Est.
La LGV Interconnexion Est est une ligne à grande vitesse (LGV) ouverte à partir de 1994. Son appellation "Est" résulte de sa position géographique à l'est de la capitale. Elle comporte trois branches, se rejoignant au triangle de Coubert.
La branche de l'interconnexion qui nous intéresse est celle entre la jonction SNCF de Créteil et le triangle ferroviaire de Coubert. Cette branche correspond à la "ligne des roses" en grande partie. À Villecresnes, il fut décidé d'utiliser la méthode de la "tranchée couverte" alors qu'à Limeil-Brévannes, beaucoup plus urbanisé, on préféra employer un tunnelier. Les 3 branches de l'interconnexion ont été majoritairement financées sur fonds propres par la SNCF, soit un coût de 1 397 M€.
Projet de "La Tégéval".
La Tégéval, coulée verte de l’interconnexion des TGV, est un projet initié dans les années 90 pour compenser les inconvénients résultant de la construction de la LGV. La Tégéval constituera une voie verte indépendante de 96 ha pour un linéaire de 20 km entre Créteil et Santeny. Réservée aux déplacements non motorisés dans un souci de valorisation environnementale, la Tégéval traverse huit communes : Créteil, Valenton, Limeil-Brévannes, Yerres, Villecresnes, Marolles-en-Brie, Mandres-les-Roses, Santeny.
Ailleurs, d'importants travaux ont eu déjà lieux, comme l'imposante passerelle piétonne, au dessus de la RN406 entre Créteil et Valenton. La Tégéval devrait être totalement achevée d'ici 2030, mais les piétons devraient pouvoir la parcourir entièrement dès 2020.
Le massif de "l'Arc Boisé".
Décidément Jacques est notre grand spécialiste du massif de "l'Arc Boisé". C'est lui qui récemment déjà, nous conduisait par les chemins de la Forêt domaniale Notre Dame qui avec le forêt régionale de Grosbois et la forêt domaniale de la Grange constitue le massif forestier de "L’Arc boisé". C' est un massif d’environ 3000 hectares situé sur trois départements : le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne et l’Essonne. Les 3 030 hectares du massif offrent de nombreuses richesses tant sur le plan de la faune et de la flore que sur le plan patrimonial et historique. Par exemple, le réseau de drainage créé en forêt de Notre-Dame par les établissements religieux au Moyen-Age est à l'origine des nombreux rus qui alimentent le Morbras et le Réveillon. Cette zone humide offre un refuge très apprécié des amphibiens, protégés au niveau national. Depuis mai 2016, l'Arc boisé est classé en forêt de protection pour garantir la pérennité de ses trois forêts constituantes.
Le Réveillon.
En Seine-et-Marne, il traverse : Gretz-Armainvilliers ~ Chevry-Cossigny ~ Férolles-Attilly ~ Lésigny ~ Servon
Dans le Val-de-Marne, il traverse : Santeny ~ Marolles-en-Brie ~ Villecresnes
Dans l'Essonne, il traverse : Brunoy ~ Yerres.(Entre ces deux communes, il a le rôle de frontière).
Ses eaux alimentent l'étang de Villecresnes et à l'étang de la "Queue de Poêle" à Santeny. Des associations de pêche dynamiques s'y sont organisées et assurent l'équilibre de la ressource halieutique.
Étang de Villecresnes. |
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