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C'est sous un ciel très nuageux que nous allons attaquer cette balade d'un peu plus de huit kilomètres sous la conduite de François. La pluie que nous pouvions craindre ne viendra heureusement pas contrarier notre déambulation sur ce parcours totalement inédit que François nous propose de découvrir.
Ainsi nous allons emprunter une grande partie du cheminement récemment inauguré entre l'ancienne gare de Mandres-les Roses et le Chemin des Roses à Servon. Puis au retour vers le Domaine de Rosebrie, nous emprunterons des chemins que nous n'avions encore jamais arpentés. Nous bénéficierons même d'une belle éclaircie dans la dernière partie de cette rando pleine de découvertes.
Photo D.Armanini
De la Tégéval à la Végétale.
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Nous nous somme garés tout au bout de la rue Auguste Dupin à Mandres-les-Roses au cœur du Domaine de Roseval et des serres des maraîchers. Nous sommes ici à quelques pas de la Tégéval que nous allons rejoindre pour nous diriger vers l'ancienne gare de Mandres-les-Roses qui constituait jusqu'en juin 2023 l'extrémité sud de cette voie verte. Le 3 juin 2023, une fête fut organisée pour célébrer la connexion avec le Chemin des Roses. À l'occasion de cette inauguration, la Tégéval a été rebaptisée 'la Végétale'. C'est ce chemin de connexion entre l'ancienne gare de Mandres et le Chemin des Roses que François a voulu nous faire découvrir.
La Végétale c'est 15 ans de travaux réalisés et à réaliser (de 2013 à 2028).
Le Budget global des travaux d'aménagement de la Végétale hors foncier : 60 millions €
dont, Région Île-de-France : 60% ; Département du Val-de-Marne : 40%
Les coûts de gestion sont pris en charge par le Département du Val-de-Marne (espaces verts) et les communes (propreté)
Nous passons au dessus des voies du TGV, traversons la Rue de Mandres, longeons les voies puis l'immense mur blanc des bâtiments de la Zone d'Activités de la Butte Gayen avant de traverser la RN19 pour rejoindre la Voie Verte qui longe la Nationale. (C'est cette étroite Voie Verte qui permet de rejoindre le Chemin des Roses à Brie-Comte-Robert). Nous quittons le chemin par l'Avenue Pierre Guérin qui va nous permettre de traverser à nouveau la RN19 au niveau du magasin 'Grand Frais'. Nous traversons la Zone d'activités du l'Orme rond et rejoignons le GRP de la Ceinture Verte d'Île de France qui va nous conduire à Mandres dans le Domaine de Rosebrie.
Le Budget global des travaux d'aménagement de la Végétale hors foncier : 60 millions €
dont, Région Île-de-France : 60% ; Département du Val-de-Marne : 40%
Les coûts de gestion sont pris en charge par le Département du Val-de-Marne (espaces verts) et les communes (propreté)
Nous passons au dessus des voies du TGV, traversons la Rue de Mandres, longeons les voies puis l'immense mur blanc des bâtiments de la Zone d'Activités de la Butte Gayen avant de traverser la RN19 pour rejoindre la Voie Verte qui longe la Nationale. (C'est cette étroite Voie Verte qui permet de rejoindre le Chemin des Roses à Brie-Comte-Robert). Nous quittons le chemin par l'Avenue Pierre Guérin qui va nous permettre de traverser à nouveau la RN19 au niveau du magasin 'Grand Frais'. Nous traversons la Zone d'activités du l'Orme rond et rejoignons le GRP de la Ceinture Verte d'Île de France qui va nous conduire à Mandres dans le Domaine de Rosebrie.
Retour vers Mandres-les-Roses.
Nous quittons très provisoirement le GRP pour faire le tour complet de la vaste pièce d'eau de l'Arpent Ferret. C'est un plan d'eau artificiel, lieu de passage des espèces avicoles migratoires comme les oies bernaches. Nous passons maintenant au dessus des lignes du TGV, longeons le Bois de Saint-Leu et entrons dans le Domaine de Rosebrie. De vastes serres maraîchères encadrent notre progression. Ces termes 'Rosebrie, Roseval' illustrent, bien sûr, le passé de ces terres autrefois consacrées à la culture de la Rose.
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| Producteurs de roses à Mandres-en-Brie. |
À l'origine, c'est Christophe Cochet, jardinier de l'Amiral Bougainville qui introduisit la culture des roses dans la région de Grisy-Suisnes en Seine-et-Marne. Les roseraies sont apparues à Mandres dans les années 1760 et ont été développées après la disparition de la vigne à partir des années 1870. Au milieu du siècle dernier, on a recensé jusqu'à 43 rosiéristes à Mandres. L'arrivée du chemin de fer de la Bastille jusqu'à Brie-Comte-Robert en 1875, puis jusqu'à Verneuil-l'Étang en 1892, permit aux rosiéristes d'acheminer plus facilement leur production vers Paris.
En 1939, la section comprise entre Brie-Comte-Robert et Verneuil-l'Etang est fermée au service des voyageurs. En 1953, c'est au tour de la section comprise entre Boissy-Saint-Léger et Brie-Comte-Robert d'être fermée au transport des voyageurs. Les années suivantes, la ligne sera entièrement fermée à tout trafic. Cependant Mandres comptait encore 24 rosiéristes en 1962. C'est d'ailleurs en 1957 que la ville a modifié son nom "Mandres-en-Brie" pour devenir "Mandres-les-Roses".
Mais aujourd'hui, la rose classique est essentiellement importée d'Afrique, d'Équateur, des Pays-Bas, et même d'Italie. Le dernier des rosiéristes de Mandres, Philippe Venet, a choisi, pour résister, un marché de niche : celui de la "rose parfumée ", un produit fragile, très haut de gamme, qui souffre moins de la concurrence.
Nous retrouvons l'ancienne gare de Mandres qui ne semble plus guère être le siège de la Ferme traditionnelle éducative de Mandres-les-Roses. Nous nous demandons qui est le nouveau propriétaire des poules et des 🔰 magnifiques coqs qui occupent toujours les lieux. Nous retrouvons la Végétale que nous allons suivre jusqu'à notre stationnement. Un grand merci à François pour nous avoir permis la découverte de ce parcours inédit.
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