J
e n'étais pas présent à cette rando. Je dois l'inspiration de cet article aux photos de Didier publiées sur le Blog BDV et aux infos transmises par Claude.
Le château de Santeny.
L
e château de Santeny est édifié en 1868 pour la famille de Besse.
Descendante de Barthélemy de Besse, cette famille qui avait acheté pendant la Révolution le domaine des Lyons, se rend peu à peu propriétaire des terres majeures de Santeny. Il lui restait, pour consacrer sa place prépondérante, à faire édifier une demeure à la hauteur de son patrimoine. Ce fut chose faite avec le château de Santeny. L'imposante demeure témoigne, avec ses étranges clochetons néo-moyenâgeux, de l'éclectisme des goûts de l'époque. Aujourd'hui, dans son parc de 4 ha, ce château du XIXème siècle met à disposition ses salons clairs et élégants pour les réceptions de mariage, les séminaires d’entreprise, etc...
Le pont et le colombier (Santeny)
A
vec ses trois arches irrégulières, enjambant le Réveillon, ce pont pittoresque est l'un des rares de la région à avoir conservé intactes ses piles en forme de bec, dont l'intérêt était de diminuer la force de pression des éventuels obstacles dérivant sur la rivière. On peut apercevoir, à l'arrière plan, l'ancienne ferme des Lyons et son imposant colombier. Cette ferme a une histoire, elle faisait partie du fief de Cossigny devenu fief des Lyons au XVIIe siècle. Ce fief était composé d'un château et d'une ferme. En 1766, Louis Richard de Lyons vend le château mais se réserve la ferme. Ce n'est qu'après la Révolution que Barthélemy de Besse de la Plante achètera le domaine. Ses descendants ont remanié la ferme en 1820.
Le château de Villemenon (Servon)
V
illemenon existe comme terre et fief depuis le 13ème siècle, avec un premier château médiéval et un grand parc traversé par le Réveillon ; Louis XIII y fut reçu à déjeuner. Plus tard, saisi comme « bien national » et vendu à la Révolution, l’ancien château fut démoli vers 1840. L’actuel château très original est construit vers 1860 dans le style renaissance. On ne peut pas hélas l'apercevoir depuis la rue. Sa dernière propriétaire était l'étonnante Madame Hélène Martini. Née en 1924 en Pologne, de parents français et russe, Helène de Creyssac émigre à Paris après la guerre. En 1945, elle est mannequin aux Folies Bergère.
Les étangs de Servon.
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| Photo D.Armanini |
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es étangs ont été créés artificiellement, il y a vingt ans. Ils sont alimentés par les eaux du Réveillon. Ils sont privés. Il s’agit avant tout d’une zone de silence et de protection de la faune et de la flore.
La mairie de Servon a confié la gestion de la pêche à l’association "Les étangs de Servon". L’association compte en moyenne 350 membres. Le permis d"y pêcher est délivré uniquement par l'association. Le permis national, délivré par la Fédération, n’autorise pas la pêche dans les étangs de Servon. Des cartes à la journée sont en vente au bar-tabac "Le Servonnais". La pêche y est ouverte 10 mois par an, de mars à décembre.
Le Réveillon.
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| Photo D.Armanini |
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e Réveillon est un affluent de l'Yerres. Ce petit cours d'eau briard est non navigable. Il est un lieu apprécié de promenade et de détente. Il prend sa source dans la forêt d'Armainvilliers à Gretz-Armainvilliers en Seine-et-Marne et se termine à hauteur de l'ancienne Abbaye de Yerres dans l'Essonne.
En Seine-et-Marne, il traverse : Gretz-Armainvilliers ~ Chevry-Cossigny ~ Férolles-Attilly ~ Lésigny ~ Servon
Dans le Val-de-Marne, il traverse : Santeny ~ Marolles-en-Brie ~ Villecresnes
Dans l'Essonne, il traverse : Brunoy ~ Yerres.(Entre ces deux communes, il a le rôle de frontière.).
Des associations de pêche dynamiques se sont organisées à l'étang de Villecresnes et à l'étang de la "Queue de Poêle" à Santeny.
La Guerre du Nénuphar.
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Photo D.Armanini |
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ette plante aux fleurs magnifiques peut s'enorgueillir d'avoir illustré les polémiques qui ont agité la France dans les années 1990, où dans la perspective de simplifier l'orthographe, la réforme imposait entre-autre la graphie "nénufar" pou remplacer la traditionnelle graphie "nénuphar". De très vives altercations opposaient le camp du "PH" et celui du "F". On appela "Guerre du nénuphar" ce douloureux épisode (ce qui n'empêcha aucunement notre plante de continuer à fleurir au cours de l'été, sa floraison nécessitant un généreux ensoleillement).
En 2005, une brochure officielle exposant toutes les modifications introduites par la réforme de 1990, fut publiée sous le titre profane au regard de beaucoup : "Un millepatte sur un nénufar". Mon correcteur automatique se met au rouge tandis que j'écris ces mots et pourtant, c'est bien là l'orthographe officiellement requis.