Photos du jour.
Nous suivons, aujourd'hui, une intéressante boucle de 12 km sur les communes de Verneuil-l'Étang et Chaumes-en-Brie que Jacques a tracée à partir du parking de la Gare de Verneuil.
La température qui approche les 30°C aura certainement découragé nombre d'entre nous puisque nous ne sommes qu'une dizaine d'inaltérables randonneurs à prendre le départ.
Il faut également dénoncer les vacances scolaires responsables en partie de cette assiduité réduite, beaucoup de nos adhérents, aïeuls exemplaires, ayant consenti à encadrer leurs oisifs petits enfants.
La gare de Verneuil-l'Étang.
Nous nous sommes donc garés près de la gare de Verneuil. Cette station née en 1857 est aujourd'hui une gare de la SNCF desservie par les trains du réseau Transilien qui relient Provins à Paris (gare de l'Est).
Elle fut à partir de 1892 le terminus de la fameuse ligne de Vincennes qui permettait, entre autre, l'acheminement des roses de Grisy-Suisnes vers la gare de la Bastille.
Cependant en 1895, la desserte de la gare n'est pas très importante sur cette ligne. Sur les 77 trains qui quittaient chaque jour la gare de la Bastille, seulement neuf d'entre eux allaient jusqu'à Verneuil, le plus important du trafic ne dépassant pas Sucy-en-Brie.
L'abandon de cette ancienne ligne de chemin de fer a donné naissance à trois parcours piétonniers que les randonneurs de B.D.V. connaissent très bien :
1°) La voie verte de la Tégéval, de 3 km de long, sur les communes de Villecresnes et Mandres les
Roses qui devrait être prochainement atteindre 20 km par son prolongement jusqu'à Créteil.
2°) La voie verte du Chemin des Roses, de 18 km de développement entre Servon et Yèbles.
La section de l'ancienne voie entre Yèbles et Verneuil a été détruite et laissée à l'espace agricole.
3°) Le chemin de Chaumes en Brie, en terrain naturel sur 4 km, de Verneuil l'Etang à Chaumes, correspond à une extension de l'ancienne ligne entre Verneuil et Marles-enBrie.
C'est ce dernier tronçon aussi appelé "Allée Jehan Michel". que nous emprunterons, en fin de parcours, pour franchir l'Yerres à Chaumes-en-Brie, au niveau de l'ancien viaduc du chemin de fer.
En route vers Chaumes-en-Brie
Nous quittons la Gare et prenons direction nord vers le collège Charles Péguy que nous dépassons pour rejoindre la Route de Maurevert à l'ouest de Verneuil. On ne peut s'empêcher de marquer un bref arrêt près d'un abricotier couvert de fruits mûrs dont les branches lourdement chargées débordent généreusement sur le trottoir. Nous dépassons les importants bâtiments de Recycle-Pièces-Auto et ne tardons pas à rejoindre le Chemin de Paris qui traverse une vaste plaine à blé qui n'a pas encore été moissonné. Le Chemin du Forest nous offre une ombre bienvenue.
Nous traversons l'Yerres par une petite passerelle en bois et découvrons un peu plus loin les rares vestiges du château de la Tourelle, ancienne ferme fortifiée totalement détruite pendant la Révolution. A l'origine, la ferme comportait deux tours distribuées autour d'une cour carrée. La maison du maître, entourée d'eau, se trouvait à l'extérieur.
Le Forest (hameau de Chaumes-en-Brie).
Le ru de Bréon prend sa source sur la commune de Mortcerf et n'est qu'un cours d'eau intermittent au débit insignifiant jusqu'à Marles-en Brie ou il fait alors sa jonction avec le ru de Certeau . C'est à ce moment qu'il devient un véritable ruisseau pérenne. Le ru de Bréon entre entièrement dans le territoire de Chaumes-en-Brie jusqu'à sa confluence avec l'Yerres. Ce gué de Thiou se trouve d'ailleurs tout près de cette confluence.
Chaumes-en-Brie.
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Photo J. Fillis
La gare de Verneuil-l'Étang.
Elle fut à partir de 1892 le terminus de la fameuse ligne de Vincennes qui permettait, entre autre, l'acheminement des roses de Grisy-Suisnes vers la gare de la Bastille.
Cependant en 1895, la desserte de la gare n'est pas très importante sur cette ligne. Sur les 77 trains qui quittaient chaque jour la gare de la Bastille, seulement neuf d'entre eux allaient jusqu'à Verneuil, le plus important du trafic ne dépassant pas Sucy-en-Brie.
L'abandon de cette ancienne ligne de chemin de fer a donné naissance à trois parcours piétonniers que les randonneurs de B.D.V. connaissent très bien :
1°) La voie verte de la Tégéval, de 3 km de long, sur les communes de Villecresnes et Mandres les
Roses qui devrait être prochainement atteindre 20 km par son prolongement jusqu'à Créteil.
2°) La voie verte du Chemin des Roses, de 18 km de développement entre Servon et Yèbles.
La section de l'ancienne voie entre Yèbles et Verneuil a été détruite et laissée à l'espace agricole.
3°) Le chemin de Chaumes en Brie, en terrain naturel sur 4 km, de Verneuil l'Etang à Chaumes, correspond à une extension de l'ancienne ligne entre Verneuil et Marles-enBrie.
C'est ce dernier tronçon aussi appelé "Allée Jehan Michel". que nous emprunterons, en fin de parcours, pour franchir l'Yerres à Chaumes-en-Brie, au niveau de l'ancien viaduc du chemin de fer.
En route vers Chaumes-en-Brie
Nous quittons la Gare et prenons direction nord vers le collège Charles Péguy que nous dépassons pour rejoindre la Route de Maurevert à l'ouest de Verneuil. On ne peut s'empêcher de marquer un bref arrêt près d'un abricotier couvert de fruits mûrs dont les branches lourdement chargées débordent généreusement sur le trottoir. Nous dépassons les importants bâtiments de Recycle-Pièces-Auto et ne tardons pas à rejoindre le Chemin de Paris qui traverse une vaste plaine à blé qui n'a pas encore été moissonné. Le Chemin du Forest nous offre une ombre bienvenue.
Nous traversons l'Yerres par une petite passerelle en bois et découvrons un peu plus loin les rares vestiges du château de la Tourelle, ancienne ferme fortifiée totalement détruite pendant la Révolution. A l'origine, la ferme comportait deux tours distribuées autour d'une cour carrée. La maison du maître, entourée d'eau, se trouvait à l'extérieur.
Nous poursuivons vers le nord sur ce chemin bien ombragé, traversons la D48 et atteignons le petit hameau du Forest. Nous marquons un arrêt devant une grande maison bourgeoise qui semble faire l'objet d'importants travaux de rénovation. C'est ici qu'habitait le fondateur du journal "Hara Kiri" François Cavanna. Pendant les 40 dernières années de sa longue vie, il demeura dans cette grosse propriété de 7 ha qui autrefois abrita le château de la Comtesse de Ballancourt.
Un peu plus loin, se dresse la magnifique et singulière architecture de la "Ferme du Forest".
Le côté pittoresque de cette ferme est renforcé par l'impressionnant pigeonnier qui surmonte les deux corps de bâtiment aux immenses toitures que sont l'étable et l'écurie.
La ferme fut reconstruite en 1897 dans un style baptisé "Anglo-Asiatique".
La maison de Cavanna (Photo D.Armanini - février 2020)) |
Un peu plus loin, se dresse la magnifique et singulière architecture de la "Ferme du Forest".
Le côté pittoresque de cette ferme est renforcé par l'impressionnant pigeonnier qui surmonte les deux corps de bâtiment aux immenses toitures que sont l'étable et l'écurie.
La ferme fut reconstruite en 1897 dans un style baptisé "Anglo-Asiatique".
Un panneau indique que les produits de la ferme sont en vente directe sur place tous les mercredis. On vend de la farine également ici.
Quelques gouttes d'eau, totalement incongrues en cette belle journée estivale, viennent nous rafraîchir à peine. La pluie cesse aussitôt que nous nous sommes réfugiés sous l'abri bus près de la ferme.
Nous voilà donc repartis vers le gué du Bréon au lieu-dit "le Thiou". Les eaux du petit ru insuffisantes en ce temps de sécheresse estivale permettent le passage à pied sec de cet ouvrage que, lors d'une rando en février 2020, nous avions connu alors submergé par les eaux gonflées du Bréon.
Quelques gouttes d'eau, totalement incongrues en cette belle journée estivale, viennent nous rafraîchir à peine. La pluie cesse aussitôt que nous nous sommes réfugiés sous l'abri bus près de la ferme.
Nous voilà donc repartis vers le gué du Bréon au lieu-dit "le Thiou". Les eaux du petit ru insuffisantes en ce temps de sécheresse estivale permettent le passage à pied sec de cet ouvrage que, lors d'une rando en février 2020, nous avions connu alors submergé par les eaux gonflées du Bréon.
Le ru de Bréon prend sa source sur la commune de Mortcerf et n'est qu'un cours d'eau intermittent au débit insignifiant jusqu'à Marles-en Brie ou il fait alors sa jonction avec le ru de Certeau . C'est à ce moment qu'il devient un véritable ruisseau pérenne. Le ru de Bréon entre entièrement dans le territoire de Chaumes-en-Brie jusqu'à sa confluence avec l'Yerres. Ce gué de Thiou se trouve d'ailleurs tout près de cette confluence.
Nous poursuivons vers Chaumes-en-Brie, descendons le Rue de la Poterne jusqu'à la petite place où s'élève l'élégant bâtiment de la
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Mairie. Plus loin, à côté du Bar-tabac, la Lunetterie Calmétienne nous rappelle que les habitants de Chaumes sont les Calmétiens et les Calmétiennes ce qui pourra sembler étonnant à qui ignore que "Calma" était le nom de cette antique bourgade à l'époque romaine. Nous voilà maintenant dans la Rue Parmentier.
La famille Parmentier.
Antoine Simon Parmentier a eu une place importante à Chaumes puisqu'il fut maire à l'époque de la révolution. Cependant c'est à son frère, Antoine Augustin Parmentier, célèbre pharmacien du roi Louis XVI, que nous devons la propagation en France de la culture de la pomme de terre, légume dont il avait testé la richesse alimentaire dans les prisons de Pologne.
La famille Parmentier demeura propriétaire d'une maison dans la rue des Barres jusqu'en 1912. Cette rue est l'actuelle rue Parmentier .
François Couperin, compositeur.
Nous parcourons maintenant les rues de Chaumes-en-Brie et découvrons des plaques honorant quelques concitoyens célèbres :
Les Couperin appartiennent à une des plus nombreuses familles de musiciens français des XVIIéme et XVIIIéme siècles. Le plus célèbre d'entre-eux, François Couperin,(1668 /1733) est un compositeur français, organiste et claveciniste. François apprend la musique auprès de son père, à Chaumes, avant même de savoir lire et écrire. Il est surnommé "Couperin le Grand" et est avant tout, avec Jean-Philippe Rameau, le grand maître du clavecin en France au XVIIIème siècle. François Couperin laisse en tout 126 œuvres.
🔊F.Couperin-Les barricades mystérieuses.
Retour à Verneuil.
Nous sortons du village par le Chemin de la Brèche des Vignes qui va nous permettre de rejoindre l'Allée Jehan Michel aménagé sur l'emplacement de l'ancienne voie de chemin de fer qui prolongeait la Ligne Bastille/Verneuil vers Marles-en-Brie. Nous franchissons ainsi l'Yerres au niveau de l'ancien viaduc du chemin de fer disparu. Plus loin, au franchissement de la D32, on peut observer la maison de l'ancien garde-barrière aujourd'hui reconvertie en pavillon résidentiel.
Il ne nous reste qu'un petit kilomètre à parcourir à travers champs pour apercevoir, au détour d'un champ de maïs, la haute silhouette des immenses silos de Veneuil-l'étang qui se dressent tout près de notre parking.
Les silos de la société des Grands Moulins de Paris dominent le village et la gare.
Originellement, les Grands Moulins de Paris étaient une minoterie industrielle créée à Paris, dans le 13ème arrondissement, lors de la Première Guerre mondiale. Aujourd'hui à Paris, l'ancienne "Halle aux Farines" a été réhabilitée en bâtiments universitaires avec salles de classe et amphithéâtres, et le bâtiment des Grands Moulins accueille l'administration centrale de l'Université Paris VII.
La société "les Grands Moulins de Paris" perpétue l'activité meunière par l'exploitation de huit grands sites industriels sur tout le territoire national dont celui de Verneuil-l'Étang. La société appartient à des agriculteurs groupés en coopérative.
Nous retraversons Verneuil du nord au sud pour retrouver la gare et son parking. Merci à Jacques et à Marie pour la belle organisation de cette intéressante rando marquée par une grande diversité des espaces parcourus.
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La famille Parmentier.
Antoine Simon Parmentier a eu une place importante à Chaumes puisqu'il fut maire à l'époque de la révolution. Cependant c'est à son frère, Antoine Augustin Parmentier, célèbre pharmacien du roi Louis XVI, que nous devons la propagation en France de la culture de la pomme de terre, légume dont il avait testé la richesse alimentaire dans les prisons de Pologne.
La famille Parmentier demeura propriétaire d'une maison dans la rue des Barres jusqu'en 1912. Cette rue est l'actuelle rue Parmentier .
François Couperin, compositeur.
Nous parcourons maintenant les rues de Chaumes-en-Brie et découvrons des plaques honorant quelques concitoyens célèbres :
Les Couperin appartiennent à une des plus nombreuses familles de musiciens français des XVIIéme et XVIIIéme siècles. Le plus célèbre d'entre-eux, François Couperin,(1668 /1733) est un compositeur français, organiste et claveciniste. François apprend la musique auprès de son père, à Chaumes, avant même de savoir lire et écrire. Il est surnommé "Couperin le Grand" et est avant tout, avec Jean-Philippe Rameau, le grand maître du clavecin en France au XVIIIème siècle. François Couperin laisse en tout 126 œuvres.
🔊F.Couperin-Les barricades mystérieuses.
Retour à Verneuil.
Nous sortons du village par le Chemin de la Brèche des Vignes qui va nous permettre de rejoindre l'Allée Jehan Michel aménagé sur l'emplacement de l'ancienne voie de chemin de fer qui prolongeait la Ligne Bastille/Verneuil vers Marles-en-Brie. Nous franchissons ainsi l'Yerres au niveau de l'ancien viaduc du chemin de fer disparu. Plus loin, au franchissement de la D32, on peut observer la maison de l'ancien garde-barrière aujourd'hui reconvertie en pavillon résidentiel.
Il ne nous reste qu'un petit kilomètre à parcourir à travers champs pour apercevoir, au détour d'un champ de maïs, la haute silhouette des immenses silos de Veneuil-l'étang qui se dressent tout près de notre parking.
Originellement, les Grands Moulins de Paris étaient une minoterie industrielle créée à Paris, dans le 13ème arrondissement, lors de la Première Guerre mondiale. Aujourd'hui à Paris, l'ancienne "Halle aux Farines" a été réhabilitée en bâtiments universitaires avec salles de classe et amphithéâtres, et le bâtiment des Grands Moulins accueille l'administration centrale de l'Université Paris VII.
La société "les Grands Moulins de Paris" perpétue l'activité meunière par l'exploitation de huit grands sites industriels sur tout le territoire national dont celui de Verneuil-l'Étang. La société appartient à des agriculteurs groupés en coopérative.
Nous retraversons Verneuil du nord au sud pour retrouver la gare et son parking. Merci à Jacques et à Marie pour la belle organisation de cette intéressante rando marquée par une grande diversité des espaces parcourus.
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