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| Photo D. Armanini |
C'est, aujourd'hui encore, un après-midi très agréble que nous allons connaître pour cette rando et les participants ont eu bien raison de ne tenir aucun compte des prévisions météo plutôt pessimistes qui se succèdent en ce mois de mai pluvieux et frileux. François a préparé et reconnu cette boucle essentiellement forestière de près de 9 km. Cependant, François ne pouvant conduire la rando à cause d'une cheville douloureuse, c'est Didier qui se charge de nous faire découvrir le parcours prévu par François au départ du bois de Marolles.
Les Bois de Notre Dame
Nous avons garé nos voitures sur un des parkings du centre équestre de Saint-Maur-des-Fossés que l'UCPA a établ sur la commune de Marolles-en-Brie pour bénéficier d'un cadre exceptionnel et d’un environnement préservé pour les chevaux comme pour les cavaliers. L’UCPA, dans sa volonté de rendre le sport accessible au plus grand nombre, permet, ici, aux amateurs d’activités équestres de découvrir, se perfectionner ou pratiquer la discipline de leur choix, en compétition ou en loisirs. Vingt cinq kilomètres de belles allées cavalières sont ouverts à une cavalerie de 60 poneys et 60 chevaux, adpatée à toutes tailles et tous niveaux. Un restaurant sur le site, les Bagaudes, est ouvert à tout public (sauf, hélas, en cette période de restrictions lièes à la crise sanitaire).
Constituée d’une dizaine de bois (Bois du Gros Chène, Bois de Marolles, Bois de l’érable…) et de plusieurs mares (Mare aux Nénuphares, Mare des Uselles, Mare au Héron…), la forêt domaniale de Notre Dame s’étend sur plus de 2000 hectares dans le Val de Marne et la Seine et Marne et est bordée d’une dizaine de communes.Marolles-en-Brie ; Boissy-Saint-Léger ;Sucy-en-Brie ; Noiseau ; La Queue-en-Brie ; Pontault-Combault ; Roissy-en-Brie ; Ozoir-la-Ferrière ; Lésigny ; Santeny. Composée principalement de chênes sessiles et de châtaigniers, elle compte plus de 300 mares et abrite un vaste espace ouvert formé de landes de bruyère et de fougère, parsemé de chênes pédonculés, de bouleaux et de trembles.
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| L'Arc Boisé Parisien |
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| Source Wikimedia Commons. |
Un incendie majeur s'est déclaré dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, les 15 et 16 avril 2019, pendant près de 15 heures. Une grande partie de la structure incendiée est issue de la forêt Notre Dame. Au Moyen-Âge, ces bois, qui n'étaient pas encore désignés comme le bois Notre-Dame, appartenaient à l'Évêché de Paris. Leurs grands chênes, parmi les plus majestueux et les plus proches de la capitale, ont ainsi servi à la construction de la "Forêt", surnom donné à la charpente de la cathédrale. Cette charpente était la plus vieille de Paris pour les parties de la nef et du transept. Elle était faite de 1 300 chênes, soit 21 hectares de forêt. Des pontons avaient été établis sur la Marne pour accueillir les barges halées par des chevaux et utilisées pour acheminer les immenses grumes vers l’Île de la Cité via la Seine.
Les Bruyères de Sucy
Nous sortons provisoirement de la Forêt par le sud du Bois des Bouleaux pour entrer dans le quartier des Bruyères de Sucy qu'on appelle aussi le quartier Notre-Dame. Ce quartier des Bruyères, au milieu des bois, a toujours été très isolé et loin du centre de Sucy et des villes qui l’entourent. Cette situation avait permis, autrefois, à quelques-uns de venir s’y installer à très faible coût puisque personne ne voulait venir habiter dans cet endroit plein de moustiques. D’autres au contraire y avaient décelé un petit paradis plein de charme au milieu de la nature et y construirent des petites maisons de bois pour y venir le week-end. Dès les années 1920, ce quartier s’est mis à bouger et une véritable urbanisation a commencé à se faire jour sous l’impulsion de quelques personnes déterminées. Nous sommes très loin aujourd'hui de cette époque où les habitants durent s’organiser sans électricité, sans eau, sans transport, avec des rues remplies d’eau et de boue l’hiver. Ce faubourg qui doit tant à l'opiniâtreté de ses anciens est devenu un quartier au paysage verdoyant et à l'ambiance calme. Il abrite près de 3000 habitants plutôt jeunes aux revenus confortables, vivant en famille, principalement propriétaires de leur maison. Ces "bruyérois", à proximité immédiate du Parc de Loisirs de Sucy, disposent de divers services et infrastructures de transport, de commerce, de santé, de loisirs sportifs et d'éducation.
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| Photo JPL |
Nous sortons provisoirement de la Forêt par le sud du Bois des Bouleaux pour entrer dans le quartier des Bruyères de Sucy qu'on appelle aussi le quartier Notre-Dame. Ce quartier des Bruyères, au milieu des bois, a toujours été très isolé et loin du centre de Sucy et des villes qui l’entourent. Cette situation avait permis, autrefois, à quelques-uns de venir s’y installer à très faible coût puisque personne ne voulait venir habiter dans cet endroit plein de moustiques. D’autres au contraire y avaient décelé un petit paradis plein de charme au milieu de la nature et y construirent des petites maisons de bois pour y venir le week-end. Dès les années 1920, ce quartier s’est mis à bouger et une véritable urbanisation a commencé à se faire jour sous l’impulsion de quelques personnes déterminées. Nous sommes très loin aujourd'hui de cette époque où les habitants durent s’organiser sans électricité, sans eau, sans transport, avec des rues remplies d’eau et de boue l’hiver. Ce faubourg qui doit tant à l'opiniâtreté de ses anciens est devenu un quartier au paysage verdoyant et à l'ambiance calme. Il abrite près de 3000 habitants plutôt jeunes aux revenus confortables, vivant en famille, principalement propriétaires de leur maison. Ces "bruyérois", à proximité immédiate du Parc de Loisirs de Sucy, disposent de divers services et infrastructures de transport, de commerce, de santé, de loisirs sportifs et d'éducation.
Nous entrons à nouveau en forêt. Il ne nous reste que deux kilomètres à parcourir avant de rejoindre le centre hippique près duquel nous sommes garés. C'est l'occasion d'observer quelques mares que les abondantes pluies printannières ont bien alimentées. Les mares de la Forêt Notre-Dame, comme celles de la forêt de Sénart, se sont développées dans les excavations des anciennes carrières de meulière. La meulière était extraite puis transportée sur des chariots tirés par des bœufs avant de rejoindre les sites de construction.
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Carte de notre circuit :
Le plan imprimable et le fichier GPX de ce circuit sont accessibles dans l'onglet "GPX&PDF".
(Mot de passe nécessaire)
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