C'est, aujourd'hui encore, un grand beau temps qui va illuminer cette rando de 10 kilomètres qui nous est proposée au départ du grand rond-point de la maison forestière de Montgeron.
L’incendie qui a ravagé 60 hectares de forêt.
Nous nous engageons sur la route forestière de Sénart que nous quittons rapidement pour rejoindre celle d'Ormoy. Nous découvrons ainsi ce qui reste des 60 hectares qui ont été ravagés le 10 octobre 2018 par un énorme incendie. Les bouleaux qui se trouvaient au centre de l'incendie ont tous brûlé. En revanche, les chênes situés au niveau du carrefour de Montgeron, même si ils ont énormément souffert, ont su résister aux flammes. Ce sont quatre très jeunes collègiens, âgés de 12 et 13 ans , élèves des collèges G. Pompidou de Montgeron et G. Budé de Yerres, qui se sont amusés à mettre le feu à des broussailles provoquant ainsi la catastrophe.
Nous suivons cette route forestière d'Ormoy pour rejoindre le carrefour du Cormier. De là nous rejoignons la RN6 que nous traversons à la hauteur de la place de la Pyramide à Brunoy.
La Pyramide de Brunoy.
Photo D. Armanini |
Cette "pyramide" de Brunoy n'est en fait qu'un simple obélisque. Il fut implanté ici, à l'orée de la forêt de Sénart, en 1779, en remplacement de la vieille Croix Malesherbes qui était le point de rendez-vous de chasse du roi Louis XVI.
Dans son projet original, le comte de Provence avait prévu une réelle pyramide pour marquer ce point de départ des chasses royales mais , Louis XVI lui-même, conscient de l'énormité du budget nécessaire, décida de revoir le projet à la baisse et ce n'est qu'un simple obélisque que l'architecte Soufflot dut réaliser. Cependant, plus de deux siècles après cette anecdote, on continue à donner le nom de "pyramide" à cet obélisque qui n'en a jamais demandé autant.
À la Belle Époque, ce lieu entouré de guinguettes était très fréquenté par les Parisiens. Installé juste à côté de la "pyramide", le parc de loisirs "Chez Gervaise", célèbre pour ses animations et ses bicyclettes loufoques, accueillit, tout au long de sa carrière, plus de quinze millions de visiteurs dont de nombreuses célébrités, tels le Roi du Maroc ou Maurice Chevalier.
Nous empruntons maintenant les petites rues pavillonaires des hauts de Brunoy puis de Yerres, jusqu'à la rue du Chevalier de la Barre que nous remontons pour nous diriger vers les bois de Chalandray que l'implantation de la déviation de la RN6 a définivement séparés de la Forêt domaniale de Sénart. Nous suivons le sentier forestier, passons devant l'immense maison forestière de Chalandray puis rejoignons la rue Saint Hubert pour nous enfoncer dans les petites rues pavillonaires de Montgeron.
Montgeron
Nous traversons le petit Parc Lelong. Comportant une aire de jeux et un mini-labyrinthe, ce parc fait le lien avec plusieurs équipements municipaux dédiés à l’enfance : écoles, crèche, centre de loisirs maternel, restaurant d’enfants, etc.
Photo JPL |
Cette ancienne allée seigneuriale avec 1,5 km de longueur, 609 arbres sur ses bordures et un statut protégé à perpétuité, s'étend du lycée Rosa-Parks jusqu'à la lisière de la forêt de Sénart. Le roi Louis XV en fit une véritable allée de chasse.Traversant les quartiers cossu, elle est aujourd'hui un lieu de promenade bucolique.
Le célèbre faussaire Ceslaw Bojarski possédait une maison en bordure de la "Pelouse". Lors de son arrestation en 1964, on y découvrit son atelier clandestin de fabrique de billets de 100 francs type Bonaparte d'une exceptionnelle qualité. Ceslaw Bojarski produisait ses faux billets à l'aide d'un matériel qu'il avait lui-même inventé et construit de ses mains. Il produisait son propre papier-monnaie comportant un authentique filigrane, utilisait ses propres encres et gravait lui-même ses plaques d'impression. Aucun faussaire avant lui n'avait été capable de maîtriser simultanément toutes ces techniques et de manifester une telle expertise dans l'art du gravage sur cuivre. Cette performance n'a toujours pas été reproduite à ce jour.
Le célèbre faussaire Ceslaw Bojarski possédait une maison en bordure de la "Pelouse". Lors de son arrestation en 1964, on y découvrit son atelier clandestin de fabrique de billets de 100 francs type Bonaparte d'une exceptionnelle qualité. Ceslaw Bojarski produisait ses faux billets à l'aide d'un matériel qu'il avait lui-même inventé et construit de ses mains. Il produisait son propre papier-monnaie comportant un authentique filigrane, utilisait ses propres encres et gravait lui-même ses plaques d'impression. Aucun faussaire avant lui n'avait été capable de maîtriser simultanément toutes ces techniques et de manifester une telle expertise dans l'art du gravage sur cuivre. Cette performance n'a toujours pas été reproduite à ce jour.
Réunion de randonneurs masqués sur la "Pelouse". Photo D. Armanini . |
Nous remontons la "Pelouse" sur quelques centaines de mètres puis la quittons à la hauteur de la Rue Verte pour nous engager sur les sentiers forestiers qui vont nous conduire au passage sous les voies de la RN6. Il ne nous reste plus qu'à rejoindre le carrefour forestier de Montgeron où nos véhicules stationnent.
Carte de notre circuit :
Le plan imprimable et le fichier GPX de ce circuit sont accessibles dans l'onglet "GPX&PDF". (Mot de passe nécessaire)
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