mardi 17 septembre 2019

Moisenay (Francis le 17/09/2019)

J


e n'étais pas présent à cette rando. Je dois l'inspiration de cet article aux photos de Didier publiées sur le Blog BDV et au soutien des moteurs de recherche.

Moisenay est une petite commune Seine-et-Marne dans la Communauté de communes "Région du Châtelet en Brie".

Église Saint-Martin de Moisenay.

L’église Saint-Martin de Moisenay est bâtie au XIIème siècle. Complétée au XIIIème siècle par la construction de son actuel clocher, cette église est très certainement l’une des plus anciennes de Seine-et-Marne qui n’ait jamais été remaniée (excepté l’adjonction de la sacristie).
Jamais dénaturée et n’ayant jamais eu a souffrir de destructions dues aux affres des différentes guerres qui ravagèrent le pays, l’église Saint-Martin a pourtant subi d’importants travaux d‘entretien et de réparation au cours de ses longues années d‘existence. À la fin du XIXème siècle, le clocher menace de s’écrouler. Son classement aux monuments historiques en 1899 permit de réunir les fonds pour le rebâtir en 1903. En 1954 ont lieu des travaux de renforcement de l'intérieur du beffroi et en 2004, des travaux très importants sont réalisés afin de rendre au clocher son lustre d'antan. Ils sont complétés par une réfection importante de l‘intérieur de l‘église.


La balustrade en menuiserie polychrome du garde-corps de la tribune est l'élément le  plus
remarquable D'une longueur de 6,13 m et d'une hauteur de 1.04 m, elle représente le Christ entouré de ses douze apôtres identifiables grâce aux éléments symboliques leur correspondant.


Le  ru d'Ancœur (nom local de l'Almont)
Les cours d'eau sur la commune de Moisenay ont une longueur linéaire globale de près de 7 kilomètres, ce qui à l'échelle du village est relativement important. En effet, le ru d'Ancœur  y reçoit dans ces eaux celles du ru Bobée, du ru du Goulot et du ru de Bouisy. Ru d'Ancœur est le nom local de l'Almont qui est un affluent de la Seine en rive droite. Il prend sa source sur le territoire de Rampillon à la limite de Nangis. L'Almont est un cours d'eau calme, d'une profondeur maximale de quelques décimètres selon les endroits traversés. Le parcours est sinueux, dans une vallée en partie boisée avec une orientation générale allant de l'est vers l'ouest pour rejoindre la Seine.


Ce sont les eaux du ru d'Ancœur qui alimentent le système hydraulique complexe du Domaine de Vaux-le-Vicomte.
L'Almont porte le nom de ru de Courtenain de sa source à Fontenailles, puis est nommée  ru d'Ancœur jusqu'en amont de Blandy, puis s'appelle ru d'Ancœuil de Blandy au parc du château de Vaux-le-Vicomte, pour finalement devenir l’Almont jusqu'à sa confluence avec la Seine à Melun.

Ponts

Pont du Mée à l'entrée sud de la commune.












Le pont du Violon. (Ruelle de la Mère Grand)








Ne pas oublier de siffler tout ou partie de l'adagio de l'ami Albinoni en passant par là.







Le pont du moulin de la Roue.
Le ru d'Ancœur, large ici d’environ 6 mètres, est enjambé par un petit pont piéton. Des pierres de grès taillées en forme de gros rectangles sont regroupées par trois ou quatre afin de constituer le tablier qui atteint ainsi une longueur totale de plus de 30 mètres. Chacune des pierres du tablier repose sur d’autres pierres de grès qui forment les piles. Un gué situé au pied du pont en aval de celui-ci permettait le passage des charrettes.

Le Pont de Fer.
Le Pont de Fer est prolongé de chaque côté par un système de retenue aux multiples arches prévu dans le cas où l’ Ancœur déborderait, ce qui se produit plusieurs fois par an.

(Quartier du Mazas, partie Ouest)




La Fontaine Minard.

Le pays briard compte de nombreux cours d’eau, vallées et sources et possède un important patrimoine lié à l’eau et à son utilisation. Les lavoirs communaux font partie de ce “petit“ patrimoine où nos grand-mères ont usé leurs mains dans l’eau froide pour laver et rincer le linge de maison. Les draps se lavaient à la lessiveuse :  -trempage à l’eau froide ; -encuvage à la cendre ; -coulage à l’eau chaude. Puis le rinçage se faisait au lavoir suivi de l'azurage à l’indigo, et enfin le blanchissage à plat dans un pré et séchage à l’air libre. Ces opérations pouvaient n'avoir lieu qu'une fois par an, pour ceux qui avaient assez de paires de draps pour tenir l’année.
Il y avait à Moisenay avant la guerre de 1914-18 des femmes qui blanchissaient le linge de “Dames“ de Melun. Elles effectuaient le trajet Melun-Moisenay à la brouette pour livrer le linge propre et reprendre le sale.

Le lavoir de la Fontaine Adèle. (Quartier des Galernes)

C'est un lavoir à ciel ouvert dit "à impluvium" avec dallage et pierres à laver.
Certains architectes conçurent des lavoirs à façades aveugles éclairés par une ouverture zénithale pour éviter aux lavandières les courants d’air,
Ce lavoir est équipé d'un dallage : les abords du bassin sont dallés  afin que les lieux
soient aisés à nettoyer. La pierre à laver est une pierre basse inclinée vers l’eau bordant la margelle du bassin.

Le Moulin de Pouilly.

Le pont du Moulin de Pouilly, tout à fait à l'ouest de la commune, tout près du domaine de Vaulx-le-Vicomte, ressemble beaucoup à celui du Moulin de la Roue. Les techniques de construction sont identiques. Au pied du pont, on trouve, de la même manière, un gué permettant le passage des charrettes.

Le moulin de Pouilly est une belle propriété très bien restaurée.
Dans les années 1950, le moulin servait de maison de repos aux danseuses des Folies-Bergères. En effet le propriétaire des lieux était également propriétaire du théâtre parisien. Ainsi le promeneur (ou la promeneuse) qui passait ici pour franchir le ru d'Ancœur pouvait se laisser aller à rêver aux merveilleuses jeunes femmes qui se prélassaient en ces lieux enchanteurs.

Le domaine agricole d'Aiguillon.

Le domaine s’étend sur Blandy-les-Tours et Moisenay. Dans cette prairie traversée par le ru de Bouisy, les vestiges du domaine d'Aiguillon se composent d’une tour, d’un fragment d’une autre tour et de probables vestiges de constructions en pierre dissimulés sous de gros ronciers.
La tour présente un mur d'un mètre d’épaisseur et de 6,30 mètres de hauteur en pierre calcaire et en mortier de chaux. Son diamètre intérieur est de 4 mètres. L’édifice est percé de 2 entrées opposées. L’amorce d’un arc de décharge est visible sur la partie supérieure. Des traces de deux étages de plancher sont décelables grâce à l’existence de trous dans la maçonnerie prévus pour l’encastrement de poutre. Ce bâtiment, dominant la petite vallée du ru de Bouisy, semble bien avoir été un moulin à vent.