L'été, décidément, a bien du mal à s'installer et nous connaissons encore aujourd'hui, une météo très instable marquée, un peu partout sur le territoire, par des phénomènes orageux très intenses, inondations, tornades, grêlons type balles de golf et autres glissements de terrain.
Cependant, ce mardi encore, nous allons bénéficier d'une belle accalmie, généreusement offerte par les dieux de la rando et, une fois de plus, il apparaît que les plus prudents d'entre nous ont eu tort de s'abstenir de nous suivre sur la plus grande partie de cette belle boucle de 9 km conduisant de gué en petits ponts tout au long du cours de l'Yerres entre Soignolles et Solers.
(J'ai écrit 'la plus grande partie de cette belle boucle ' parce qu'il nous a fallu un tout petit peu l'écourter à cause d'un ciel dont il faut bien reconnaître qu'il était vraiment très menaçant.)
Cependant, ce mardi encore, nous allons bénéficier d'une belle accalmie, généreusement offerte par les dieux de la rando et, une fois de plus, il apparaît que les plus prudents d'entre nous ont eu tort de s'abstenir de nous suivre sur la plus grande partie de cette belle boucle de 9 km conduisant de gué en petits ponts tout au long du cours de l'Yerres entre Soignolles et Solers.
(J'ai écrit 'la plus grande partie de cette belle boucle ' parce qu'il nous a fallu un tout petit peu l'écourter à cause d'un ciel dont il faut bien reconnaître qu'il était vraiment très menaçant.)
Photo Marie Fillis
L'Yerres.
Cette rivière, que notre association connaît très bien tant nous avons eu maintes occasions de longer ses rives, constitue aujourd'hui encore le fil conducteur de notre rando. Notre rivière est assez imprévisible et fréquemment en crue. Tantôt large lors de ces débordements, tantôt étroite, elle se franchit à Soignolles-en-Brie par quelques petites passerelles de pierre, par trois gués, praticables en dehors des périodes de crue, et un grand pont ; et à Solers par un gué et par le petit Pont Bossu (parfois appelé Pont Romain bien qu'il n'ait absolument rien de romain). Nous allons traverser l'Yerres, une première fois, en empruntant un long platelage surélevé et une jolie passerelle en bois de châtaignier. Nous allons suivre ensuite la rive dans une prairie où, à côté des champs de colza tout en gousses, s'étendent de vastes prairies où paissent nonchalamment de très nombreux chevaux. Les agriculteurs du plateau Briard et de la vallée de l'Yerres ont choisi de rentabiliser leurs terres les moins fertiles en les proposant pour le pâturage des chevaux appartenant à des particuliers tout heureux de trouver ainsi une solution adaptée pour le plus grand confort de leurs animaux. Le colza lui est utilisé pour l'alimentation (humaine et animale) et pour les biocarburants. Pour l'homme, l'huile raffinée de colza (appelée huile de canola au Québec) constitue une source naturelle très importante d'acides gras insaturés de la famille des oméga-3. Le tourteau qui résulte du pressage est utilisé pour l'alimentation du gros bétail. Les huiles lourdes non raffinées sont utilisées comme carburant ou comme produits lubrifiants pour les pièces mécaniques.
Nous traversons maintenant la petite passerelle du gué de Barneau.
Cette rivière, que notre association connaît très bien tant nous avons eu maintes occasions de longer ses rives, constitue aujourd'hui encore le fil conducteur de notre rando. Notre rivière est assez imprévisible et fréquemment en crue. Tantôt large lors de ces débordements, tantôt étroite, elle se franchit à Soignolles-en-Brie par quelques petites passerelles de pierre, par trois gués, praticables en dehors des périodes de crue, et un grand pont ; et à Solers par un gué et par le petit Pont Bossu (parfois appelé Pont Romain bien qu'il n'ait absolument rien de romain). Nous allons traverser l'Yerres, une première fois, en empruntant un long platelage surélevé et une jolie passerelle en bois de châtaignier. Nous allons suivre ensuite la rive dans une prairie où, à côté des champs de colza tout en gousses, s'étendent de vastes prairies où paissent nonchalamment de très nombreux chevaux. Les agriculteurs du plateau Briard et de la vallée de l'Yerres ont choisi de rentabiliser leurs terres les moins fertiles en les proposant pour le pâturage des chevaux appartenant à des particuliers tout heureux de trouver ainsi une solution adaptée pour le plus grand confort de leurs animaux. Le colza lui est utilisé pour l'alimentation (humaine et animale) et pour les biocarburants. Pour l'homme, l'huile raffinée de colza (appelée huile de canola au Québec) constitue une source naturelle très importante d'acides gras insaturés de la famille des oméga-3. Le tourteau qui résulte du pressage est utilisé pour l'alimentation du gros bétail. Les huiles lourdes non raffinées sont utilisées comme carburant ou comme produits lubrifiants pour les pièces mécaniques.
Nous traversons maintenant la petite passerelle du gué de Barneau.
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| Photo Marie Fillis |
Barneau est un charmant hameau de Soignolles connu pour sa gentilhommière du XIXème siècle dont le parc fut utilisé comme camp de naturistes jusqu'en 2009.
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| Screenshot Google Maps. |
Nous traversons Barneau en suivant le chemin du Val d'Yerres qui va nous conduire vers le gué du Moque Panier dont la passerelle nous permet de traverser la rivière une troisième fois.
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| Le gué du Moque Panier - Photo Marie Fillis |
Le chemin des Roses.
Nous traversons le petit bois de la Croix Gimontois pour rejoindre le 'chemin des roses' que nous suivons vers l'est et nous franchissons une nouvelle fois la rivière sur l'ancien pont de chemin de fer bâti, ici, à 3 kilomètres de l'ancienne gare de Coubert en direction du terminal de la ligne à Verneuil l'Étang. L'ancienne gare de Coubert était établie sur « la voie des roses », où passaient des trains utilisés par les rosiéristes pour que les fleurs soient livrées à Paris. La ligne ferroviaire, d'une longueur de 66,3 kilomètres, reliait à son apogée la gare de Paris-Bastille à la gare de Marles-en-Brie via Verneuil-l'Étang. De cette "voie des roses" ne reste aujourd'hui que le "chemin des roses" soient 20 km de balade, de Yèbles à Servon, sur un chemin bien entretenu, pour notre plus grande joie, où seuls piétons et cyclistes sont autorisés à circuler.
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| Photo JPL |
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| Photo Marie Fillis |
Nous quittons le chemin des roses et traversons le bois du Tremblay. Au beau milieu d'un petit sentier, nous découvrons une borne ancienne présentant des motifs symboliques habilement sculptés.
En 2019, la municipalité de Solers a eu l'excellente idée de replacer cette borne ancienne dans la position qu'elle a occupée pendant 5 siècles. Ce bornage correspond à l'installation de moines Charteux sur le plateau Briard. Dans ce bois du Tremblay, ces bornes délimitaient leur territoire. Au-delà, les religieux s’interdisaient toute possession. Ainsi ces pierres marquées au signe des Chartreux signalaient la propriété de Seigneurie des Chartreux de Solers. Les Chartreux furent seigneurs de Solers, à partir du XVIème siècle et jusqu’à la Révolution Française.
Ce passé est illustré de nos jours à Solers par la création du Clos des Chartreux. C'est un vignoble fort de 400 pieds (300 en Chardonnay et 100 en Pinot Meunier) qui fait résonner le passé viticole de la région avant que les ravages du phylloxéra n'imposent une totale reconversion.
En 2019, la municipalité de Solers a eu l'excellente idée de replacer cette borne ancienne dans la position qu'elle a occupée pendant 5 siècles. Ce bornage correspond à l'installation de moines Charteux sur le plateau Briard. Dans ce bois du Tremblay, ces bornes délimitaient leur territoire. Au-delà, les religieux s’interdisaient toute possession. Ainsi ces pierres marquées au signe des Chartreux signalaient la propriété de Seigneurie des Chartreux de Solers. Les Chartreux furent seigneurs de Solers, à partir du XVIème siècle et jusqu’à la Révolution Française.
Ce passé est illustré de nos jours à Solers par la création du Clos des Chartreux. C'est un vignoble fort de 400 pieds (300 en Chardonnay et 100 en Pinot Meunier) qui fait résonner le passé viticole de la région avant que les ravages du phylloxéra n'imposent une totale reconversion.
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| Photo Marie Fillis |
Nous rejoignons le Pont Bossu et traversons la rivière pour la cinquième fois. Nous arpentons le coteau par le chemin du Pont Bossu, une ruelle escarpée grossièrement empierrée. Nous empruntons le chemin du Dessus des Salles puis celui du Dessous des Salles pour sortir de Solers et rejoindre Soignolles par le chemin des Roses que nous suivons en direction de l'Ouest, cette fois.
À la hauteur des 'Rougettes', nous observons au loin venant par l'ouest un lourd nuage très noir et très menaçant. Aussi, décidons-nous d'écourter notre rando. Nous sortons rapidement du chemin des roses, pour rejoindre l'aire de jeux du village et la belle passerelle en bois de châtaignier qui nous permet de traverser une dernière fois la rivière et de rejoindre notre parking au plus vite. Nous sommes, certes, un peu décus de n'avoir pu rejoindre les hauts de Soignolles, ni d'avoir eu l'opportunité de découvrir le cours récemment réaménagé de la rivière entre le gué de Cordon et le pont de Soignolles. Nous sommes néanmoins très satisfaits d'échapper ainsi à la grosse averse qui menace.
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| Un ciel bien menaçant - Photo Marie Fillis |
Carte de notre circuit :
Le plan imprimable et le fichier GPX de ce circuit sont accessibles dans l'onglet "GPX&PDF".
(Mot de passe nécessaire)
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